Pathologie : la verrue plantaire
Les verrues plantaires sont des verrues qui ont leur siège au niveau des points d’appui du pied. Les verrues disparaissent souvent toutes seules, mais le traitement abrège la période douloureuse et diminue le risque de contagion pour l’entourage.
Ce sont des tumeurs bénignes mais contagieuses, qui résultent d’une prolifération de cellules de l’épiderme. L’agent causal est un papillomavirus de type 1, 2, 4, 7 ou 63 (ces types sont classés sur la base des symptômes clinique visibles).
Elles sont plus rares chez les adultes car leur immunité acquiert une capacité de défense contre ces virus.
On suppose que le virus pénètre la peau via de minuscules coupures ou écorchures dans la couche cornée de la peau du pied. Les verrues ne deviennent visibles que plusieurs semaines ou plusieurs mois après l’infection. En raison de la pression sur la plante des pieds, la verrue est repoussée vers l’intérieur et peut être recouverte d’une couche de peau dure. Une verrue plantaire peut devenir très douloureuse si elle n’est pas traitée.
Traitement des verrues plantaires
L’évolution se fait souvent vers une régression spontanée et un traitement ne doit être proposé que dans les formes gênantes, soit pour des raisons esthétiques, soit parce qu’elles peuvent être douloureuses dans certaines localisations (points d’appui, proximité d’un ongle).
Comme pour les autres verrues, le traitement consistera, par exemple, en leur destruction avec de l’azote liquide ou de l’acide salicylique, ces deux techniques ayant démontré leur efficacité qui est équivalente. En pratique, l’utilisation successive de ces deux modalités peut parfois être nécessaire. L’évolution spontanément favorable fait qu’à moyen terme, une attitude attentiste (pas de traitement) face aux verrues plantaires donne à peu près les mêmes résultats.
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